Tàr : ultramodernité & fantômes
J’ai vu Tàr à sa sortie et c’est un de mes films préférés de l’année. Je l’ai vu dans la plus grande salle (complétement blindée) du Louxor, et je jubilais presque de voir un film aussi intelligent et brillant, trois heures géniales, sublimes. On a beaucoup parlé du sous-texte politique du film, qui met le spectateur dans une situation inconfortable : pour Todd Field, la soi-disante cancel culture est littéralement déshonorante, elle est injuste et le jugement moral de la jeunesse ne permet pas de rendre compte de la complexité des situations. Sauf que critiquer le film pour cette raison force le spectateur à accréditer la thèse du film. Il n’est gère surprenant que le film ait plu à la réaction.
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